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90ème cérémonie des Oscars
C'est cette nuit, du dimanche 4 mars au lundi 5, que s'est déroulée la 90ème cérémonie des Oscars au Dolby Theatre à Los Angeles. Un anniversaire sous le signe du mouvement Time's Up et qui a offert un palmarès très varié.
J'ai veillé de 00h10 à 06h00 pour suivre en direct le tapis rouge et la cérémonie sur Canal+. Cette année encore, Didier Allouch et Laurent Weil nous aurons bien fait rire et, on peut le dire, on quand même réussi à avoir du monde à leurs micros sur le tapis rouge malgré quelques beaux vents (coucou Donald Sutherland). Quelques un des tweets de mon autre compte twitter sont passés pendant la soirée donc autant vous dire que j'étais très heureuse de voir mes petits tweets à l'écran (danger, narcissisme en approche). 
Trêve de plaisanteries, il est temps de passer au vif du sujet. Je ne vais pas raconter en détails la cérémonie mais je vais revenir sur les événements marquants.
Malgré une ouverture faiblarde avec un discours de Jimmy Kimmel trop prudent par rapport à la situation à Hollywood, la cérémonie a quand même donner lieu à quelques bons moments. Elle a également su prouver une nouvelle fois que le cinéma c'est la diversité, des genres et des nationalités, et, dans un montage magnifique revenant sur les 90 ans des Oscars, elle nous a rappelé pourquoi nous aimons le cinéma. 
Petite visite
L'un des temps forts de la cérémonie a été ce moment où Jimmy Kimmel a embarqué quelques invités dont Gal Gadot, Margot Robbie, Mark Hamill et Guillermo del Toro dans un périple bref vers une salle de cinéma adjacente. Des spectateurs assistant à une projection de A Wrinckle in Time ont eu la surprise de voir débarquer dans la salle Kimmel et sa joyeuse troupe pour une distribution de bonbons et hot-dogs. L'écran de la salle a alors affiché la salle du Dolby Theatre, où les invités pouvaient voir la salle où les spectateurs avaient du mal à se remettre de leurs émotions. Une séquence fun et agréable qui change de la séquence malaise de l'année dernière avec le bus de touristes qui avait débarqué dans la salle où se trouvaient les invités. 
Tiens, petit question : vous imaginez les nommés des César débarquer comme ça dans une salle de cinéma ? Non ? Moi non plus.
Mexican Touch
Cette soirée a été celle du sacre du réalisateur Mexicain Guillermo del Toro avec quatre Oscars pour son film La forme de l'eau. Il a ainsi remporté l'Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur film, le frenchie Alexandre Desplat a reçu l'Oscar de la meilleure musique originale et le  film a aussi reçu l'Oscar des meilleurs décors.
Du côté de l'animation, Coco de Lee Unkrich a fait un carton avec deux nominations et deux Oscars : celui du meilleur film d'animation et celui de la meilleure chanson originale. 
Une suite gagnante
Le film de Denis Villeneuve Blade Runner 2049 a obtenu deux prix lors de cette soirée. Le directeur de la photographie Roger Deakins, pour qui c'était la 14ème nomination, a enfin connu la consécration pour son travail sur la séquelle de Blade Runner. Celle-ci a également été couronnée par l'Oscar des meilleurs effets spéciaux qui, à mon avis, aurait plutôt du revenir à l'excellent Planète des Singes - Suprématie de Matt Reeves. 
Des gagnants parfois peu surprenants
Si on peut regretter une chose de cette cérémonie, c'est qu'on savait déjà qui allait remporter quoi. Ainsi, Gary Oldman a enfin reçu l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Les Heures Sombres, film qui a aussi obtenu l'Oscar des meilleurs maquillages et coiffures, Three Billboards - Les panneaux de la vengeance a permis à Frances McDormand et Sam Rockwell de remporter respectivement l'Oscar de la meilleure actrice et l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. James Ivory a quant à lui obtenu l'Oscar du meilleur scénario adapté pour Call me by your name. Rappellons que Logan était nommé dans cette catégorie et même s'il n'a pas été récompensé, sa présence prouve que les cérémonies américaines s'ouvrent sur tous les genres.
Petites surprises
Allison Janney a obtenu l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa prestation dans I, Tonya aux côtés de Margot Robbie. Par ailleurs, Jordan Peele a reçu l'Oscar du meilleur scénario original pour son film Get Out, qui aurait pu créer la surprise cette nuit avec d'autres prix mais il doit se contenter d'un Oscar, ce qui, entre nous, est déjà très bien. 
Du long au court
Si on parle souvent des longs-métrages, n'oublions pas que les Oscars sont aussi une vitrine pour les courts-métrages. Silent Child a reçu l'Oscar du meilleur court-métrage de fiction, Heaven is a traffic jam on the 405 l'Oscar du meilleur court-métrage documentaire et Dear Basketball l'Oscar du meilleur film d'animation. 
Doc and strange
On ne se moque pas de cette tentative de jeu de mots super héroïque. Les Oscars ont récompensé cette année le documentaire Icarus même si nous, petits Français, aurions bien aimé pousser un cocorico pour Agnès Varda et JR qui concourait avec le film Visages Villages. Du côté du meilleur film étranger, c'est le film chilien Une femme fantastique qui a reçu l'Oscar. 
War sound
Faut que j'arrête de trouver des titres pour mes paragraphes. Dunkerque de Christopher Nolan est reparti avec trois récompenses : Oscar du meilleur mixage sonore, Oscar du meilleur montage sonore ainsi que l'Oscar du meilleur montage. Ces trois prix me semblent mérités même si j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à rester dans le film. 
Haute couture
Phantom Thread a obtenu l'Oscar des meilleurs costumes, ce qui est plutôt logique me direz-vous. 
Quelques secondes bienvenues
Jimmy Kimmel a demandé à Spielberg s'il avait de l'herbe sur lui, quelques secondes pendant lesquelles je fondais devant la bouille du boss de Hollywood.
Frances McDormand a réussi à faire se lever les femmes nommées de la soirée et à montrer ainsi la richesse des histoires qu'il reste à écrire. A noter également de bons et beaux discours engagé du côté féminin et du côté masculin.
Cette cérémonie a donc bien donné lieu a une richesse et une diversité au palmarès qui démontre que le cinéma est bien un art universel. 
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